Symposium intermunicipal pour L'art au service de la résilience climatique. Pavillon Athanase-David. 30 août

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Hamilton | KINGSTON | MONTRÉAL

Troisième d'une série de trois événements uniques qui explore comment les pratiques artistiques participatives peuvent être utilisées pour lutter contre l'anxiété climatique et consolider notre résilience collective

Vendredi 30 août 2024
9h à 3h UQAM Pavillon Athanase-David (D) 
1430, rue Saint-Denis, Montréal, QC, H2X 3J8

Obtenir votre billet : https://waterlution.org/fr/tri-city-series-montreal/ 

Deux questions déterminantes seront explorées lors de chacun des symposiums d’une journée :

  • Dans quelle mesure le secteur des arts du Canada peut-il jouer un rôle dans la lutte contre les niveaux croissants d'anxiété liée au changement climatique ressentis au sein des communautés ?
  • Quelles méthodologies et pratiques artistiques peuvent être déployées pour générer l’espoir climatique, la gestion de la nature et de l’eau, et renforcer la résilience des communautés ?

Chaque symposium d'une journée se déroulera ainsi

  • Séances animées par des artistes et des spécialistes de la recherche climatique.
  • Les participants exploreront les deux questions fondamentales de façon dynamique.
  • Les participants découvriront des pratiques créatives pour renforcer l’espoir, l’intendance et la résilience face au changement climatique.
  • Les participants développeront des stratégies artistiques pour générer de la force, canaliser le chagrin et renforcer la solidarité en réponse au traumatisme local résultant d'un événement météorologique extrême.

Les contributrices et contributeurs sont :

Hélèna Vallée-Dallaire
Helena est une artiste en art visuel basée dans les Laurentides. Elle a étudié près de dix ans
auprès de plusieurs créateurs phares du renouveau figuratif aux États-Unis et en Europe, et
détient une maîtrise de la New York Academy of Art. Ses oeuvres en dessin et peinture lui
ont valu plusieurs prix et bourses dont trois de la Fondation Elizabeth Greenshields. Elle
enseigne le dessin d'observation au Musée des Beaux-arts de Montréal et ailleurs dans le
monde, notamment auprès de la Shantigar Foundation au Massachusetts et à l'Atelier
Mesones à Mexico. Elle est éducatrice environnementale et chargée de projet pour
l’organisme Waterlution, dont la mission est la sensibilisation et la résolution d'enjeux reliés
à l'eau. Elle se passionne pour la protection de l'environnement ainsi que les approches
créatives et éducatives à la rencontres de différents secteurs.


Anne Deslauriers
Anne Deslauriers est professeure à l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQAM,
spécialisée dans le domaine de l’éducation. Son travail se concentre sur l’articulation entre
l’éducation artistique et l’éducation relative à l’environnement, à la fois dans les cadres
formels et non formels, ainsi que dans la collaboration avec les artistes. En adoptant une
approche interdisciplinaire, elle explore les interactions entre ces deux domaines,
enrichissant ainsi les perspectives de l’éducation contemporaine. Par ailleurs, elle s’investit
dans la promotion de l’inclusion et du développement personnel dans le contexte éducatif.
Son expertise englobe également la didactique des arts, tant au niveau primaire que
secondaire.


Léa Ilardo
Passionnée par la ville et la façon dont nos milieux de vie peuvent favoriser les liens et la
justice sociale, Léa occupe le poste de coordonnatrice en équité territoriale chez Vivre en
Ville. Elle s’intéresse par ailleurs à la place de la culture dans la transition socio-écologique
et est cofondatrice de l’OBNL Éclore, qui vise à créer des ponts entre les milieux artistiques
et écologistes pour une suite du monde plus juste et durable.


Léa Vandycke
Biologiste de formation et diplômée d’une maîtrise en environnement, Léa accompagne les
municipalités québécoises à s’adapter aux changements climatiques à Vivre en Ville en tant
que conseillère en aménagement et environnement. Soucieuse de trouver de nouveaux
moyens pour émouvoir les citoyens et citoyennes à la préservation du vivant, elle a co-fondé
Éclore dans le but de renforcer la place des artistes au sein des transformations
nécessaires.


Valérie Ivy Hamelin
Valérie Ivy Hamelin est une artiste multidisciplinaire qui s'exprime avec la voix, la flûte
traversière, le tambour à main, les percussions africaines et les gumboots. Membre de la
Nation Micmac de Gespeg, elle aime célébrer, honorer et participer à la revitalisation de sa
culture et de sa langue à travers le chant, la musique, les histoires et le lien avec le territoire.
En 2009, elle étudie la musique classique au Collège Lionel-Groulx, avec une spécialisation
en flûte traversière. À la fin de ses études, elle remporte une bourse suite à un concours
organisé par la SODET de Ste-Thérèse, qui lui permet de démarrer sa compagnie de
production événementielle et agence artistique, Les Productions Mosaïculture. Son parcours
de danseuse, choriste et musicienne dans le monde des musiques du monde lui a donné
l'occasion de côtoyer d'innombrables artistes issus de différentes communautés ethniques,
et de découvrir des traditions musicales diverses et riches. Elle a fait partie de plusieurs
groupes musicaux et troupes de danse. Elle se produit de 2008 à 2018 au sein de la
formation Mafrica, dirigée par Sadio Sissokho, fusionnée en 2019 pour devenir Mi'gmafrica.
Elle fait partie du programme Artist at School, en trio avec Sadio Sissokho et Cheikh Anta
Faye. Elle présente des contes, des chants traditionnels et la culture Mi'gmaq dans les
écoles, les bibliothèques et les festivals. Elle propose des conférences et des panels sur la
culture mi'gmaq, l'histoire autochtone et en lien avec ses actions militantes écologistes
(Mishtetuteiat, Amnesty International, Forum mondial contre l'extractivisme, Mining Watch
Canada en Afrique du Sud). Dévoquée à la protection de l'eau, elle siège au conseil
d'administration de la Coalition Eau Secours depuis 2020 et a été élue vice-présidente en
décembre 2022. Elle étudie actuellement la gouvernance et l'intervention autochtone à
l'UQAT.


Alex Côté
Né à Montréal / Tiöhtià:ke / Mooniyang, Alex Côté pratique la performance, la photographie,
la vidéo, le mapping, ainsi que les site-specific et land art. Évoluant devant et derrière la
caméra, l’artiste LGBTQIA+ a participé à des expositions, résidences, et festivals en France,
Irlande, Italie, Espagne, Pologne et Portugal, dont plusieurs performances à Montréal,
Venise, New York et Fort-de-France. Avec le soutien du CALQ et du CAM, les démarches
d’Alex Côté mènent à la création d’installations vidéos, séries photographiques,
performances et captations cinématographiques portées par une intention
environnementale. Il a présenté des expositions au Livart, pour Fierté Montréal, au Parc des
Faubourgs, à Never Apart, ainsi qu’au MAC lors des Nocturnes 2019. Il a été sélectionné
par DeSerres comme artiste émergent au Toronto Art Fair. Au cours des cinq dernières
années, l’artiste a poursuivi une recherche approfondie, en documentant des
expérimentations performatives en relation avec l’eau et l’environnement. Lors d’une
résidence au Portugal, Alex Côté présente la performance WATER.sync lors des Festival
AgitÁgueda et Dos Canais, puis lors de la biennale Festival International d’Art Performance
en Martinique et lors de l’exposition qu’il commissionne au Livart à Montréal. En 2021, il crée
des correspondances à distance avec l’artiste anishnabe et danseuse oji-cri Lara Kramer
dans le cadre de Penpals du CCOV. En mars 2022, Alex Côté inaugure une oeuvre
permanente et immense méduse faîte de débris plastiques récupérés des eaux et des
berges du Fleuve Saint-Laurent, à l’Aquarium du Québec SÉPAQ.


Simon Goulet-Tinaoui
Candidat au doctorat en psychologie (recherche-intervention – UQÀM), Simon explore les
liens entre la catastrophe socio-écologique actuelle et future et les défis psychologiques liés
au fait de devenir (grand)parent.
Passionné par le psychisme et l'environnement, il est diplômé du programme court de 2e
cycle sur la présence attentive dans la relation d'aide, du Groupe de recherche et
d'intervention sur la présence attentive (GRIPA – UQÀM).
Il a collaboré avec l'association Éco-Motion, proposant des ateliers expérientiels sur les
éco-émotions afin de les apprivoiser et de stimuler l'adaptation psychologique à la crise
écologique.


Anne-Isabelle Léonard
Anne-Isabelle Léonard est une artiste interdisciplinaire et animatrice basée à Montréal,
connue pour son travail à l'intersection des arts visuels, de l'art social et de la défense de
l'environnement. Sa pratique artistique interdisciplinaire englobe la performance, la vidéo, le
dessin, la peinture, la sculpture et l'installation, ainsi que l'engagement communautaire, la
conservation et l'administration des arts. Elle est titulaire d'un baccalauréat en beaux-arts de
l'Université Concordia (2015), ainsi que de plusieurs formations parallèles qui articulent son
interdisciplinarité. En plus de sa pratique artistique, Leonard a dirigé la communauté de la
danse libre de Montréal Danse Dans l'Noir depuis 2017 et est le co-fondateur du Collectif
d'artistes en plein air, une ASBL mettant en avant le pouvoir des artistes en tant
qu'ambassadeurs importants de la transition socio-écologique.


Christina Popescu
Christina est candidate au doctorat en psychologie sociale à l'UQÀM.
Passionnée par les questions environnementales et les questions de justice sociale, ses
intérêts de recherche incluent le changement climatique et l'écoanxiété, la solastalgie et le
deuil environnemental, ainsi que la résilience dans les situations de stress climatique. Elle
s'intéresse également à l'approche humaniste-existentielle en psychologie, tentant de
l'intégrer dans ses recherches et dans sa future pratique clinique. Elle intègre dans ses
recherches des pratiques thérapeutiques basées sur la présence attentive, les arts, ainsi
que des approches sensorimotrices.


Marie Di Caro
Marie Di Caro, inscrite en maîtrise en arts visuels et médiatiques à l’UQAM, profil création,
est diplômée d’un baccalauréat en psychologie, d’un microprogramme de 2 ème cycle en
art-thérapie, ainsi que d’un certificat et d’un baccalauréat en arts visuels et médiatiques.
Artiste multidisciplinaire, elle s’intéresse aux paradigmes, omniprésents et souvent
inconscients, du spécisme et de l’hétéronormativité, et cherche à rendre tangibles les
réalités et les dynamiques qui en découlent. Elle développe actuellement une technique de
dessin/écritures jouant avec la dichotomie littéral/figuré, et qui explore les frontières et les
tensions entre les aspects poétique, littéral, hermétique et explicite d’un texte et/ou d’une
image. Tout en s’interrogeant sur le rôle et sur la lisibilité des images et de leur discours,
Marie Di Caro aspire à ancrer sa pratique dans le champ de la justice sociale, en contribuant
à une remise en question des habitus liés aux dynamiques structurelles spécistes et
hétéronormatives.


Susan Turcot
Depuis les années 1990, Susan Turcot s'intéresse aux questions environnementales et
sociales en utilisant le dessin documentaire, l’audio et la sculpture dans le cadre d'une
approche collaborative. Elle est professeur au département des arts visuels de l’UQAM.


Marie-Pierre Labrie
Marie-Pierre Labrie est professeure invitée à l’École des arts visuels et médiatiques de
l’UQAM. Ses recherches portent sur l’intégration des technologies mobiles et de réseaux
dans les interventions pédagogiques et artistiques, notamment en tablant sur la pédagogie
de la corporéité (embodied pedagogy), la coprésence virtuelle ainsi que la multisensorialité.


L'École des arts visuels et médiatiques

Partie intégrante de la Faculté des arts de l’UQAM, qui regroupe les études en musique, danse, théâtre, design, littérature et histoire de l’art, l’École des arts visuels et médiatiques s’est donné le mandat de renouveler et de transmettre, au sein de la société québécoise, la vitalité des savoirs émergents de la pratique de l’art et de la pensée sur l’art.

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