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Christine Major fouille, dans son travail actuel, les enjeux artistiques et politiques soulevés par la représentation dans la culture populaire et publicitaire et l'impact de l'image médiatisée sur l'être humain. À la lumière d'un examen des images produites par la machine médiaticopublicitaire, elle développe une hybridation d'images, de genres et de styles picturaux dans le but d’explorer la construction de divers positionnement identitaire. Ses tableaux se présentent en séquences, sortes de photogrammes ou d'images fixe qui permettent d'intensifier les ruptures entre des images sources, typiques du « capitalisme du désastre ». Comme dans les bibliothèques, les archives ou l'art de l’Internet, elle examine en somme l'effet de ces enchaînements sur le corps des images. Ces nouvelles séries de tableaux marquent ces chocs, non seulement du point de vue du sujet, mais également sur le plan formel, puisqu’elles jouent sur le rythme, le mouvement, le poids et les tensions présentes dans ses compositions. D'autres images sont réunies afin de présenter ce nouveau discours de l'image : non plus la à partir d’une fenêtre, mais selon un dispositif « d'empilement énergétique » propre à l'espace hypertextuel. D'autres images encore, alignent les tensions, les fractures et les contradictions inhérentes à ces « champs de forces » pour mieux les faire voler en éclats.